Y a-t-il plus grand plaisir dans la vie d’une famille que de cuisiner avec son (ou ses) enfant? Ok, je dois l’avouer, il s’agit d’un parmi plusieurs. Mais je crois pouvoir dire, sans me tromper, que de cuisiner avec mon fils de 4 ans figure au top de la liste.
Cuisiner avec mon fils, c’est passer du bon temps ensemble. On cuisine, on rit, on se salit, on ramasse et on recommence! Je ne disais pas ça avant, c’est vrai… j’ai trouvé ardu de faire à manger avec lui, à un moment donné. Je n’aimais pas avoir à tout ramasser, à essuyer des dégâts, à recommencer, à patienter… mais tout s’est replacé! J’ai pris mon mal en patience (ou plutôt, mon bien en urgence!), et mon fils a aussi vieilli. Il écoute plus les consignes et est capable de faire plus de choses que seulement brasser (quoiqu’il aime encore ça!). Nous avions déjà commencé, il y a 2 ans, avec les crêpes du samedi matin, puis nous avons emboîté le pas avec les gâteaux et autres pâtisseries. Mais dernièrement, on s’est attaqué, en équipe (de 2!), à faire des rouleaux de lasagne. Ce matin-là, je me suis levée avec une envie folle de faire des lasagnes. Et comme j’étais pas mal optimiste, j’ai décidé que ça se ferait avec Fiston, et que j’adapterais la formule pour que ça soit plus agréable encore! Alors rien de plus simple! Au lieu de former une belle lasagne bien droite, pourquoi ne pas la rouler? Mon fils était tellement surpris de faire une « nouvelle recette », et avec maman en plus! Et c’était encore plus intéressant de le voir aller! Il pouvait bien en mettre partout, ce n’était pas grave, et il s’appliquait de son mieux à faire les plus beaux rouleaux! Laissez-moi vous dire qu’il était fier, et pas à peu près, une fois dans son assiette!
En plus, cuisiner avec un (des!) enfant, c’est avoir un moment pour lui apprendre plein de choses. Il manipule les ustensiles, mesure les ingrédients (avec aide), accomplit certaines tâches par lui-même. Et c’est sans compter qu’on peut parler des différents aliments : d’où ils viennent, qu’est-ce que ça goûte, à quoi ça sert, si c’est un aliment de saison, etc.!
Pour vrai, cuisiner avec mon fils, c’est un plaisir que je tiens à renouveler le plus souvent possible. J’ai tellement de beaux souvenirs d’avoir cuisiné avec ma mère et ma grand-mère que je veux que lui aussi, il puisse se créer des souvenirs avec moi, même avec de la sauce à spag ou de la farine partout! Et n’y a-t-il pas plus valorisant que de manger ce qu’on vient de créer, surtout pour un enfant? Je vous le dis : l’essayer, c’est l’adopter!
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